Aujourd'hui Point de lacets à mes chaussures. Rien qu'en souvenirs Je chante.
Au sens privé Au terme du désert Je lis la fortune des désirs
Me promenant en cour d’eau de vie J’ai rencontré un arbrisseau qui tenait sa tête Bravant ormes, hêtres et autres chênes De tout son être en fragilité de vie Et chant sensible Emmenant par soir étoilé Embrassant sur nos yeux Nos voix et nos songes Un...
D’un instant à l’autre T’accompagne en ce passage Nos yeux En nos souffles S’embrassent
Ondule vie incertaine Vagues en marée.
Ouest soleil En souvenirs de mer haute Promène ces sommeils Prisonniers de fautes Ouest soleil Rochets déchirés et vagues en réveil.
Son Oeuvre Créer Son Oeuvre L'Oeuvre de son passage. Quelle est ton Oeuvre ?
Pas de grandes oeuvres Ni de petites Simplement En souffle de vie Des ouvrages En fin unique Que nous partagerons Enfin unies Nos oeuvres Qui s'emboiterons Lignes de nos horizons Allonge toi, regarde le ciel et nomme ton Oeuvre.
En soir, soie blanche Par entrée de nuit Pointu de mon toit Sous couverture de lit. Jambes en arches de ponts Au delà de nos idées noirs Dressés en corps Pollens d'un lit marin.
Nous avons bu le thé Et la rose. Dans le ciel L'arc. Tu es mon aimable J'avoue. Dans le silence d'un blanc tissu Le lit dans les bras l'un de l'autre.
Condition des possibilités Ivre d'eau pure Coule l’événement En plaisirs Et déraisons
Je te vois en paradoxes Cherchant le bonheur En ornant ton chemin De plaisirs éphémères.
En pomme fond de mer Le vert sardine A violé ma terre.
Se savoir être pleinement n'est pas seulement se connaître C'est être en capacité de considérer sa relation à l'autre.
Je préfère une tristesse vraie Qu'une fausse joie.
Chemins Qui S'égarent auraient pu Fleur de coton En jet de souvenirs passés Aux grés de plaisirs papier Le temps est vaincu Sur le sentier il en reste toujours un Qui se perd en souvenirs La marée éfface les pas Et plage de brillants coquillages.
Sur ma plage tes oeillets Le sable marque tes pas Tu as mis ton coeur dans ma coquille Au couchant le guildo brille. Je m'en vais En enfant blanc Rassuré Ton coeur est bien ficellé.
Plus de vertige en humidité de nos désirs Nous sommes devenus absurdes Une parodie d'évitement corporel. Je vais rejoindre la mer Retourne vers ta terre. Sans blessure, sans innocence En assurance de ne plus commettre de délit Nous naviguerons désormais...
Sous les feuilles d'automne un coeur blessé s'est glissé le balai du cantonnier fera ouvrage.
IL VA SANS DOUTE HESITER.
Il n'y a de terre la graine L'arbre dans sa forêt la feuille.
Forêt résonne Dialogue Tombent les chants Croisés en chemin Corps exposé Pensées juxtaposées La nuit s 'anime Et souffle court Lumière leurre Membres en liquidité Affrontement des pulsations Reflets des éloignements.
Phare Fréhel Colore les ailes de mes libellules En regard Fort Lalatte Je vous sonne clarinette Et roule galets Sur ma plage Pissotte.
Tes mains Dans le sable de mon corps Ta mémoire Chemin de mer Tu es ma passagère
Cherche ta certitude Tes fragilités suivront